Une réalité trop peu connue, la dépression du post-partum

En grande consommatrice de services internet, je me suis posé des questions sur ma propre dépendance à Instagram, Netflix ou Facebook.

Femme enceinte

Je reçois régulièrement des femmes décrivant des symptômes de dépression du post-partum (une dépression qui survient dans la première année après la naissance d'un enfant). Consultant des années plus tard sur de tout autres sujets, elles découvrent qu'elles ont vécu un traumatisme en post-partum, sans savoir que ce qu'elles ont traversé portait un nom : elles sont venues pour traiter un problème de deuil, pour avoir plus confiance en elles ou parce qu'elles se sentaient tristes ou hypersensibles depuis quelque temps.

Une fois cette prise de conscience, elles racontent ce qu'elles ont vécu, entre culpabilités de ne pas s'être senties à la hauteur, honte de ne pas avoir répondu à l'injonction sociale qui disait que "maintenant que bébé est là, tu dois être heureuse", sensation d'impuissance à avoir géré la situation et parfois isolement par incompréhension de l'entourage.

Voilà pourquoi j'avais envie de vous partager un article qui décrit à la fois les symptômes de cette dépression pour mieux la repérer et se faire aider le cas échéant. Il décrit aussi les facteurs de risque, les conséquences dans l'interaction mère-bébé ainsi que dans le développement de l'enfant.

L'article explique également comment les études montrent que la place du conjoint et de la famille est un facteur important de résilience à la fois pour l'enfant et pour la mère. À mon sens, cela permet de réhabiliter la place de l’entourage dans le développement de l'enfant tout en déculpabilisant les mères d'un rôle parfois présenté comme exclusif dans l'état psychique de l'enfant.